Une interpellation de Frédéric Bourdon, conseiller départemental.
Depuis 1 mois, 225 personnes en demande d’asile et réfugiés dont 35 femmes et 20 enfants, se sont installées dans des bureaux désaffectés dans la zone industrielle de Vitry. Cette situation est la conséquence du manque d’hébergements que devrait créer l’Etat et surtout d’une politique nationale qui ne favorise pas l’accueil tel que notre pays devrait le faire en conformité avec la Déclaration Universelle des droits de l’homme. Le propriétaire des lieux, l’EPFIF (établissement foncier de la Région) demande l’expulsion de tous les résident.e.s. dans un délai très court : la semaine prochaine.
Une solution alternative et humaine peut néanmoins être trouvée. Expulser ne réglera rien car entraînera toujours plus de difficultés pour l’accès aux droits, au travail et à l’éducation des résident.e.s de ce lieu. D’autre part, ces bureaux ne font pas l’objet d’un projet de démolition/reconstruction dans un futur proche.
Enfin depuis 2018, selon la loi, les services de l’Etat se doivent de procéder à un diagnostic social pour proposer des solutions d’hébergement ou de relogement. Les décideurs peuvent donc leur laisser du temps.
Notons que la présence de ces 225 personnes n’a créé aucun trouble dans la ville. Des associations de solidarité en particulier United migrants, accompagnent les résidents.
Il y a lieu d’aller dans le sens d’un projet qui permettrait à ces résidents de rester temporairement dans ces locaux tout en favorisant les projets associatifs et solidaires.
C’est pourquoi, j’ai interpelé le maire de Vitry pour le sensibiliser sur le sujet, en espérant qu’une solution bienveillante soit trouvée avec l’ensemble des protagonistes.
Commenti