Une déclaration de Frédéric Bourdon, président du groupe Changeons Vitry en Mieux au Conseil Municipal
Depuis plusieurs mois le Département du Val de Marne et la ville de Vitry tergiversent concernant l’accueil et l’accompagnement des Roms qui occupent des espaces publics, faute de logements. En agissant par l’expulsion ce jeudi 20 aout, plutôt qu’en trouvant des solutions pérennes d’accès à l’hébergement et au logement, les pouvoirs publics(en particulier les services de l’Etat) accroissent leur précarité, rendent plus compliqués leur accès au droit et à l’éducation de leurs enfants.
Ne pas favoriser l’accès à de l’hébergement digne crée des situations intenables et renvoie à chaque fois à des conflits de voisinage, à des problématiques environnementales et au rejet des Roms, plutôt qu’à leur acceptation dans notre société.
L’accès au logement est un droit est une nécessité auquel les pouvoirs publics doivent travailler pour permettre à ce que chacun sur le territoire national puisse y accéder. Si chaque ville de la région Ile-de-France était associée à prendre un peu sa part d’accueil, le problème n’en serait plus un.
Il n’est pas acceptable que les services de l’État, de ceux du département et de la ville ne trouvent pas les solutions idoines, alors que les moyens existent en l’occurrence à Vitry. C’est ce que plusieurs associations tâchent de montrer en cherchant le dialogue avec les élus locaux tout en participant au principe de solidarité. Le groupe écologiste social et citoyen Vitry en mieux demande à ce que le CCAS de la ville domicilie les familles Roms de Vitry afin qu’elles ne subissent pas de nouvelles contraintes administratives en particulier pour le suivi scolaire des enfants, à ce que l’Etat propose la mise à disposition de terrains et d’hébergements dignes par exemple via l’epa orsa dans la zone des Ardoines et qu’un travail de coordination avec le Département et les associations soit mené pour l’accompagnement social des Roms de Vitry sur Seine.
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